Les Rectangles d'or

En 2014, après avoir visité une exposition rétrospective des œuvres de Serge Poliakoff j’ai décidé de retourner à une abstraction purement géométrique.
Pourquoi ?
En définissant les règles de composition comme seul sujet, je me libère de la figuration.
Quelles sont ces règles ?
Le partage en moyenne et extrême raison d’un segment (Euclide, Éléments, livre VI, 3e définition, trois siècles avant notre ère), dit aujourd’hui : section d’or. Le rectangle d’or se subdivise en carrés et rectangles qui eux-mêmes peuvent êtres divisés en triangles.
Ce processus me permet de créer un vocabulaire de formes colorées se combinant de nombreuses fois, sans autre référence.
J’ai ensuite choisi de détourner la règle en assemblant les quatre premières compositions, a, b, c, d, de façon à obtenir une cinquième homothétique, A. J’ai posé sur celle-ci un cadre évidé aux dimensions du rectangle de base. En déplaçant ce cadre et en changeant l’ordonnancement des rectangles a, b, c, d, j’ai obtenu quatre nouvelles figures. Assemblant ces quatre figures, j’ai obtenu le rectangle B, et ainsi de suite. J’ai choisi de travailler avec les trois couleurs primaire, j'obtiens les complémentaires par superposition. Les éléments sont unique ou sont le produit d'assemblage par 4, 9 ou 16 pièces. Maintenus en place par des aimants, ils sont recomposables.

Panneaux de 1

Panneaux de 4

Panneaux de 9 éléments. Acrylique sur contreplaqué de 3 mm. 1500 x 927 mm.

Peinture

Panneau de 16 éléments. Acrylique sur contreplaqué de 3 mm. 2000 x 1236 mm

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